dimanche 1 mai 2011

En vadrouille sur l'île de São Tomé

A la découverte de São Tomé et Principe …

« Petite île située à 250 km des côtes gabonaises dans le golfe de Guinée, l’archipel de São Tomé et Principe offre des paysages intéressants aux reliefs volcaniques. C’est un paradis pour les pêcheurs, les botanistes et les écotouristes qui y trouveront une nature luxuriante, une terre fertile liée à d’anciennes activités volcaniques et au climat humide. Tout comme l’architecture, la vie culturelle santoménne est coloré par un passé qui mêle les origines portugaises au multiculturalisme africain. Les deux îles sont pourvues de plages magnifiques où l’eau cristalline vient lécher le sable orangé ou volcanique» disait le guide touristique.

En réalité, il s’agit plutôt du petit frère pauvre de l’Angola et du Gabon où les anciennes plantations de cacao et de café largement abandonnées proposent des hébergements assez chiches ou haut de gamme c’est selon. Pour ma part, je n’ai pu expérimenter que l’aspect « simple/crado/vétuste » ; quelques jours façon Gadz (ndlr. Gadz est le petit nom attribué aux personnes ayant fait l’Ecole des Arts et Métiers). Ainsi on peut se balader dans les forêts avoisinant ces « pensões » pour profiter des moustiques (mes compères pourraient vous en parler….s’ils avaient survécu à cette attaque massive d’insectes malgré le répulsif !).

Néanmoins, les plages, désertes et vierges, sont alléchantes mais pour en profiter faut-il encore apprécier de dormir à l’Eco-Lodge, que disé-je déjà s’y rendre ; quand un cocotier ne barre pas la route. Grâce à Dieu, les autochtones toujours serviables (ah oui ce qu’ils sont souriants alors ces africains ! Y a pas à dire ! Dans la misère mais souriants !) et une machette à la main nous ont porté secours pour couper le tronc et nous permettre d’accéder au fameux : Eco-lodge.

Après cette petite péripétie, arrivés sur le parking (parlons plutôt d'un terrain vague) se dessine alors 4 ou 5 bungalows : une taule posée sur des ronds de cocotiers. Un matelas datant de mathusalem sur un cadre en bambou, des draps troués ! Ben vindo no Ecolodge ! Font chier les éco-touristes ! Tout ça c’est de leur faute ! Sans eux nous aurions la clim et les casinos sur la plage ! Je crois que ce fut la plus longue nuit de ma vie, la peur qu’une chauve-souris ne vienne m’attaquer et ne s’emmêle dans mes cheveux (vieille légende urbaine qui stipule qu’une chauve souris sera attirée par les cheveux et s'y empêtrera ad vitaem eternam... ANGOISSE !)
Vers 4 heures du matin, n’en pouvant plus, je pars dans mon sac de couchage (malgré les 30° je suis enfermée dans mon sac, avec mes chaussettes, mon paréo autour du cou.. Aucun cm2 ne doit être disponible pour toutes ces bestioles !). Me voilà donc sur la plage, mais là pas mieux les minis bê-bêtes me rentrent dans les oreilles sous le regard hilare des deux militaires avachis sur la rambarde ; ils gardent le camp (je n’ai toujours pas compris ce qu’il y avait à dépouiller : les taules faisant office de toit ?). Eco-lodge : A MORT !

Qu’est ce qu’on mange à São Tomé ? Des bananes frites, du riz et des bananes frites... Quelque part, c'est plutôt bien joué de la part des hôteliers: pas d'eau = pas de wc = mieux vaut être constipé! Alors oui, il est toujours possible d’improviser des latrines dans la nature mais avec toutes ces bouteilles en plastique accrochées aux arbres pour récupérer le vin de palme on ne sent jamais vraiment seul. Certains propriétaires, soucieux du confort de leurs hôtes prennent soin de remplir un bidon d’eau dans la salle de bain. Charmante attention me direz-vous, mais les touristes ne se bousculants pas, cette eau a le temps de mariner dans son jus !

A découvrir donc si vous êtes dans les parages et que quelques jours un peu crasseux ne vous gênent pas.







































Renseignements pratiques

Navetur Equatour
Tel. +239 222 122
Email :
navequatur@cstome.net
www.navetur-equatour.st

Par la TAAG : Luanda/ São Tomé, Aller/retour : 515$ sur le site Internet de la TAAG.

2 commentaires:

  1. ô quel luxe à Morondava !!! Ayooooo mama ô pas facile pou bann di moun touristes pou visite ce pays là. Aster ma péfèr rest dans mon Ile
    ayoooo ta ! ta gagn' couraz !!! veloma

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  2. ahhhahahha, ca me fait doucement rigoler!

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